Compact Disque
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Mistinguett (Interprète) Orchestre du Théâtre des Champs-Elysées, Boucot (Interprète), Maurice Chevalier (Interprète), Jenny Golder (Interprète), Alibert (Interprète), Urban (Interprète), Victor Boucher (Interprète), Marcelle Meyer (Interprète), Fortugé (Interprète), Georgel (Interprète), Jane Bathori (Interprète), Darius Milhaud (Compositeur), Sacha Guitry (Interprète), Yvonne Printemps (Interprète), Edmée Favart (Interprète), Henry Defreyn (Interprète), Georgius (Interprète), Dréan (Interprète), Yvonne Vallée (Interprète), Saint-Granier (Interprète), Paul Whiteman (Interprète), His Orchestra , Clement Doucet (Compositeur), Jean Wiéner (Interprète), Yvonne George (Interprète), Emma Liébel (Interprète), Andrée Turcy (Interprète), Biscot (Interprète), Koval (Interprète), Claude Hopkins (Interprète), Maude De Forrest (Interprète), Joséphine Baker (Interprète), Adele Astaire (Interprète), Fred Astaire (Interprète), George Gershwin (Compositeur), Anthony Franchini (Interprète), Frank Ferera (Interprète), Damia (Interprète), Fréhel (Interprète), Kiki de Montparnasse (Interprète), Georges Milton (Interprète), Marie Dubas (Interprète), Florelle (Interprète), Arletty (Interprète), Adrien Lamy (Interprète), Loulou Hegoburu (Interprète), Jane Aubert (Interprète), Paul Robeson (Interprète), Bela Berkes (Interprète), Kiss Lajos (Interprète), Fedor Chaliapine (Interprète), Al Jolson (Interprète), Jean Gabin (Interprète), Adelaide Hall (Interprète), Dreigroschenoper-Band (Interprète), Cora Madou (Interprète), Lys Gauty (Interprète), Emile Vacher (Interprète), Fredo Gardoni (Interprète), Jean Cocteau (Compositeur), Sam Wooding (Interprète), Carlos Gardel (Compositeur)
La France est victorieuse et Paris est une fête... La fantaisie, la jouissance, la danse triomphent dans les bals extravagants de Montparnasse, et la Café Society affiche le luxe et les mondanités autour de la vicomtesse de Noailles. La femme s'émancipe et les "amours illicites" s'affichent (La garçonne), elle adopte la silhouette dessinée par Coco Chanel, elle conduit et elle se coupe les cheveux ! A commencer par Mistinguett, la Reine d'un Paris merveilleux qu'elle ne cesse de chanter sur les scènes du Casino de Paris, des Folies Bergère, du Moulin Rouge lors d'éblouissants spectacles. Ce qu'on appelle les années folles (baptisées ainsi dans les années 50) couvre exactement la première moitié de l'entre-deux guerres. Soit de 1920 à 1929. L'objet de notre anthologie est donc de présenter un panorama de la "bande sonore" des années folles dans toute sa diversité en suivant la chronologie et en mélangeant les genres : le jazz, arrivé avec les soldats, et les nouvelles danses (charleston, black bottom...), les revues à grand spectacle, les chansons, l'opérette qui retrouve une nouvelle jeunesse après s'être endormie à la fin du XIXe siècle, bientôt concurrencée par la comédie musicale américaine, puis le cinéma parlant. En ce qui concerne la musique dite classique/contemporaine, une nouvelle génération se profile, ouverte sur les musiques non européennes et s'inscrivant dans le sillage d'Erik Satie. Au milieu de tout cela, un génial excentrique, écrivain, poète, dessinateur : Jean Cocteau. Animateur, il s'active sur tous les fronts et se retrouve le chef d'orchestre de cette formidable cacophonie musicale où s'installe définitivement le jazz et qui y mêle les arts plastiques et le théâtre. Mais, en dehors des français et anglo-américains, le choix musical parisien offre de nombreuses richesses et contribue à l'accueil des artistes étrangers. D'un côté, ceux venus de l'Est, dont les Russes ayant fui la Révolution, peuvent écouter les orchestres tziganes déjà implantés depuis plusieurs décennies. De l'autre, ceux qui viennent d'Outre-Atlantique, les brésiliens, les argentins surtout qui apportent durablement le tango, puis les antillais et la biguine, et même les hawaïens ! A côté de toute cette effervescence multicolore, nos petits bals-musettes, implantés dans les quartiers plus modestes, la Bastille et l'est parisien, sont moins en vue, malgré Mistinguett et sa java. La concurrence vient du côté des opérettes avec les compositeurs Christiné et surtout Maurice Yvain. Arrive alors la comédie musicale, l'opérette américaine à grand spectacle : "No ! no ! Nanette" de Vincent Youmans triomphe à Mogador en 1926. Cole Porter, débarqué en France avec les troupes américaines, tombe amoureux de Paris où il reste dix ans et compose ses premières comédies musicales. Sa bien nommée "Paris" triomphera à Broadway en 1928. Il y a un monde entre les artistes, écrivains, noctambules parnassiens et habitués du Boeuf sur le toit, ceux qui fréquentent les grandes revues et les théâtres où se jouent les opérettes, et le public populaire des music-halls et salles de quartier, mais chacun, selon ses moyens, peut applaudir ses chanteurs préférés. Et n'oublions pas le rôle joué par la TSF alors en pleine ascension. CD 1 : "1920-1923", CD 2 : "1923-1926", CD 3 : "1926-1928", CD 4 : "1928-1929".
CD
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