Giorgio Negro, Nini de Savio et Pasqualigo Tito sont photographiés en 1945 dans une petite bourgade du Piémont. Ils ont vingt ans et fêtent la fin de la guerre. Un an plus tôt ils sont trois jeunes résistants qui, affamés, décident de se détacher de la brigade Garibaldi pour passer seuls les lignes ennemies et manger une bonne soupe, avant tout le monde, de l'autre côté des Alpes. Ils font alors un voeu à la Madonne : s'ils en sortent vivants, douze mois plus tard ils commémoreraient leur aventure par un pèlerinage dans leur terre natale. Cette photographie est prise à cette occasion, quand les trois jeunes hommes s'apprêtent à déboucher une septième bouteille de vin, les six premières étant moisies. Elle est la mémoire d'une de ces époques où l'histoire semble basculer et le monde se renverser, une époque dont l'homme sur la gauche est aujourd'hui un des derniers témoins. Puissante et mystérieuse, elle constitue également le point de départ de la pièce composée par Roberto Negro. Une musique urgente d'une grande force évocatrice, parfois féroce, jouant d'humour, longs développements et ruptures soudaines. Une musique. qui s'amuse des contrastes et nous entraîne de l'acrobatie au songe.
CDAucun exemplaire disponible pour le momentEn savoir +
Compact Disque
/
Ceccaldi Théo, (Interprète) Benjamin Dousteyssier (Interprète), Etienne Ziemniak (Interprète), Quentin Biardeau (Interprète), Giani Caserotto (Interprète), Valentin Ceccaldi (Interprète), Dom Farkas (Compositeur)
"Mais qui est donc cette "Amanda Dakota"? Bien plus qu'une créature, le mirage d'une liberté furieuse et créatrice, imaginé par une horde de bêtes sauvages qui nous embarque dans un road movie à la Kerouac, un Easy Rider percutant des temps modernes, oscillant entre fuite romantique et contestation utopique sur fond de jazz punk épique. Avec ses contrastes de sonorités tour à tour nerveuses, mordantes, légères, tendues, éclatantes, brillantes ou acérées, Théo Ceccaldi est devenu en peu de temps une des figures indispensables de la scène européenne actuelle."
CDAu moins un exemplaire disponible sur le réseauEn savoir +
On ne choisit pas impunément de constituer un trio à cordes quand on est musiciens de jazz sans qu'immanquablement à un moment ou à un autre vienne planer sur la musique que l'on invente l'ombre immense de Django Reinhardt. C'est de ce fait ce qui s'est passé pour le Theo Ceccaldi Trio, petite formation virtuose toute en équilibre instable plus habituée jusque-là à arpenter avec frénésie les territoires arides, escarpés et peu balisés de l'improvisation libre la plus radicale qu'à se laisser griser au lyrisme canaille d'un violon tzigane propulsé sur coussin d'air par une pompe rythmique endiablée.
CDAu moins un exemplaire disponible sur le réseauEn savoir +
Dans ce deuxième répertoire, le trio franco-belge constitué du saxophoniste Manuel Hermia, du violoncelliste Valentin Ceccaldi et du batteur Sylvain Darrifourcq ; creuse un peu plus profondément, le sillon qui a fait sa renommée en Europe : l'énergie sauvage et l'étonnante intensité que déploient les trois musiciens, sont toujours au service d'une expérience temporelle particulière. En faisant un pas de plus vers l'épure, leur démarche originale semble toujours plus lisible. Le potentiel dynamique de l'instrumentation est exploitées à son maximum ; du frottement d'archet minimalisme et bruitiste à l'ouragan sonore, la musique du trio explore ces territoires extrêmes avec un même enthousiasme. Les timbres inédits créés par les objets sonores de Sylvain Darrifourcq dialoguent à merveille dans le violoncelle inventif de Valentin Ceccaldi, à la fois mélodique harmonique et percussif. Manuel Hermia déploie un lyrisme puissant sur cette trame mécanique, jusqu'au déchainement cathartique.
CDAu moins un exemplaire disponible sur le réseauEn savoir +