Les compositions de ce jeune premier prix du Conservatoire (classique et jazz avec félicitations du jury) qui s'est déjà distingué aux côtés d'Ira Coleman, Glenn Ferris, Nguyen Le ou Damon Reid tendent à s'affranchir d'un style attendu. L'auditeur qui découvre ces variations riches d'histoires, de vie et de possibles, affichant le décloisonnement d'une musique sans appartenance à aucun style préétabli (entre jazz, rock et métal), palpite au grès d'hallucinations sonores en provenance d'un imaginaire qui semble illimité. Le saxophoniste possède en outre un vrai sens du collectif auquel contribue son aptitude à ériger des passerelles avec ses différents partenaires. John Zorn, en le signant au sein de son catalogue ne s'y est pas trompé et a décelé en lui l'inédit et le prometteur.
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En choisissant ce qualificatif pour son nouvel album, Guillaume Perret augure de futurs débats sur la nature même de son jazz. "Conçu comme une musique de lm, Free se veut un parcours libre au travers de différents paysages, différentes émotions.", prévient le saxophoniste, qui souhaite tomber le masque, pour en revenir à l'essence de ce qui fonde sa singularité. Plus qu'un titre, une déclaration d'intention. Pour ce solo, le saxophoniste qui n'a jamais caché son goût pour l'hybride choisit donc de se démultiplier. Sur l'instrument, bien entendu, grâce au dispositif mis en place, il occupe tous les rôles. Mais aussi au fil des pistes, où il varie les plaisirs : plages minimales, irruptions balkaniques, tentations électroniques, pause mélancolique, rebonds plus denses, pas décalés vers la piste de danse ? Guillaume Perret explore le son, le sien qu'il distord à tel point que l'on peut croire que tout ceci tient de la programmation. Il n'en est rien : tout est joué en temps réel ! Au fur et à mesure que se déploie chaque titre, il empile les couches à l'aide de ses loopers sur une seule et même piste, qu'il va ensuite découper pour reconstruire une suite thématique, dont les multiples facettes renvoient tout autant à cette personnalité hors norme qu'à la singularité de la méthode. A l'aide de son seul saxophone traité, Guillaume Perret recrée des sections d'orchestre ou des prod electro, un drive de batterie ou la suspension d'une basse ? Au final, toujours seul à bord, il aborde une grande variété de registres et en donne une relecture toute personnelle, composée des multiples échos qui résonnent dans son jeu et reflètent les nombreux fragments de sa polymorphe identité.
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Bibio (Interprète) Dieuf-Dieul de Thiès (Interprète), Baron Retif (Interprète), Concepcion Perez (Interprète), Connan Mocasin (Interprète), Kxngs (Interprète), Jonwayne (Interprète), Pat Thomas (Interprète), Asaa Naho Akia (Interprète), Anchorsong (Interprète), Chiemi Eri (Interprète), Bertrand Belin (Interprète), Camelia Jordana (Interprète), Jordan Rakei (Interprète), Westerman (Interprète), Photay (Interprète), Kaytranada (Interprète), Nicolas Michaux (Interprète), Benny Sings (Interprète), Point Point (Interprète), Gary Gritness (Interprète), Jacob Mafuleni (Interprète), Big Red (Interprète), Dolly Lyon (Interprète), Bombino (Interprète), Bernard Fevre (Interprète), Boyboy (Interprète), Clams Casino (Interprète), Kelly Zutrau (Interprète), Vanishing Twins (Interprète), Ben Lukas Boysen (Interprète), Otis Junior (Interprète), Dr Dundiff (Interprète), Jumo (Interprète), Michou (Interprète), Alister Johnson (Interprète), Toto Nécessité (Interprète), Jarreau Vandal (Interprète), Philémon Cimon (Interprète), Diabel Cissokho (Interprète), Idris Ackamoor (Interprète), Bullion (Interprète), Jessy Lanza (Interprète), Jay Dilla (Interprète), MNDSGN (Interprète), Otzeki (Interprète), Aleksandr Sergeyevich Zatsepin (Interprète), Julien Sagot (Interprète), Falcxne (Interprète), Ifé (Interprète), Femi Temowo (Interprète), I-Cube (Interprète), Grèn Sémé (Interprète), Kiran Kai (Interprète), Teta Lando (Interprète), JP Manova (Interprète), Reginald Omas Mamode Iv (Interprète), Alain Peters (Interprète), Night Auditor (Interprète), Karl Hector (Interprète), Peder (Interprète), Ahmed Malek (Interprète), Okzharp (Interprète), Alex Seidel (Interprète), Poirier (Interprète), Machinedrum (Interprète), Guillaume Perret (Interprète), Ala.Ni (Interprète), Swinging Stars of Dominica (Interprète), Yussef Kamaal (Interprète), Thomash (Interprète), Edmony Krater (Interprète), Zepiss (Interprète), Roy Panton (Interprète), Francis Lai (Compositeur), Soccer 96 (Interprète), Biga Ranx (Interprète), Roberto (Interprète), Stéphane Laporte (Interprète)
Grand cru musical par excellence, ce nouveau coffret Grand Mix 2016 raisonnera dans plus d'une oreille. Un parcours ensorcelant entre nouveautés, albums, maxis, électro, world, hip-hop, soul, chanson française, reggae, perles rares et pépites anciennes, bonnes pioches issues des meilleures productions et ré-éditions de 2016. Déchronologie experte conçue par les fins connaisseurs Max Guiguet et Emile Omar, artisans du Grand Mix, ouvrez le coffret aux mille trésors et montez le volume. Du bon son, made in Nova.
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Dans son voyage dans l'espace, Thomas Pesquet a emporté son saxophone pour jouer face à l'un des " 16 levers de soleil " quotidiens visibles depuis la coupole de l'ISS. C'est le titre donné à un long-métrage dont la bande originale a été composée par Guillaume Perret. Une aventure extraordinaire qui a donné une ligne cosmique à son nouvel opus : "Elevation". Voici une musique aux climats aériens, propices à l'élévation et qui ne cède rien à l'énergie.
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Cet album est un trip cinématographique, une invitation à colorer le réel. J'ai voulu concevoir une musique enveloppante, qui mette en connexion notre intériorité avec le monde extérieur. Quels que soient les images et les sons qui nous entourent, j'ai fait en sorte qu'ils se mélangent toujours bien avec l'aventure sonore proposée dans ces compositions aux longues formes, pour qu'on se sente comme dans un clip, entre réel et fiction. Je visite plusieurs états d'âme, arpente différents univers, lance des propositions sans cesse re-challengées, des aires d'envol, des ruptures, des pistes brouillées. Des trappes s'ouvrent sur des mondes inconnus, on prend de la force, on fait de sa vie un film dont on est le héros.
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Ce disque, Julien Daïan nous le raconte comme il raconte la vie, comme il se raconte la musique : en une suite de récits mélodiques dont le style narratif n'appartient qu'à lui, visuel, itératif, référentiel et dont le verbe syncopé découpe puis compile en un patchwork (un cut up?) unique les histoires qui lui tiennent à coeur, des histoires de coeur. On y reconnaît sa patte singulière, des mélodies directes et efficaces, des morceaux plan-séquence qui s'enchaînent comme autant de visions d'un univers complexe et la volonté d'emporter l'auditeur, au dance floor comme à la fenêtre d'un bus Greyhound. C'est aussi le disque de celui qui n'avait pas tout dit, parce qu'il n'avait pas fini de vivre. C'est le disque de celui qui accueille la richesse de ses expériences et de ceux qui l'entourent et lâche les rênes du jazz, du son, et de la joie. Le trublion revient. Cette fois, il est détendu.
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