
Laccueil des patients migrants sur une toile de fond assez douloureuse : lexil, la fuite, la séparation davec les siens, la vie ici dans la solitude, léchec scolaire des enfants, labandon de la langue maternelle, la perte du travail, la maladie... Il ne sagit pas tant dévoquer ici ce que peut faire un hôpital de Seine-Saint-Denis comme Avicenne pour y répondre que de montrer comment, de façon plus engagée peut-être, certains résistent encore pour tenter de sauver les valeurs qui les animent, dans le contexte incertain que connaissent aujourdhui, en France, bon nombre dexilés, dapatrides, de sans papiers, ceux quon appelle des étrangers...